« Votre enfant ne peut pas revenir. »
Une phrase redoutée par tous les parents, mais que peu entendent vraiment.
Pour Camille, 34 ans, ce moment est arrivé quelques semaines seulement après la rentrée. Son fils de quatre ans, Léo, avait mordu, donné des coups de pied et frappé ses enseignants lorsqu’on lui demandait de partager. Conformément au règlement intérieur, l’école a mis fin à sa scolarité.
Comme de nombreuses familles confrontées à un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) non diagnostiqué, Camille n’a reçu ni orientation, ni soutien, ni solution alternative. Le comportement de Léo a simplement été attribué à un manque d’éducation. Mère célibataire de trois enfants, Camille s’est retrouvée seule face à l’exclusion.
Le début d’une spirale invisible
Rapidement, elle a dû improviser une garde d’urgence chez une tante peu enthousiaste, jongler entre ses trajets du matin, des appels alarmants pendant sa journée de travail – Léo qui refuse de manger, fait des crises au moment de la sieste – et des collègues qui la trouvent tendue, distraite, moins performante.
Son manager finit par lui demander si « tout va bien à la maison ». Elle sait qu’on la juge, tout comme l’école l’a fait. Elle n’ose pas demander de l’aide, persuadée qu’on la tiendra pour responsable du comportement de son fils. Il faudra attendre cinq ans pour que le diagnostic de TDAH tombe enfin. Cinq ans de galères, de culpabilité, et d’occasions manquées d’aider Léo à mieux vivre avec son trouble.
Le prix du silence : quand le système laisse les familles de côté
L’histoire de Camille est loin d’être rare. En France comme ailleurs, le TDAH reste encore mal connu, mal dépisté, et souvent stigmatisé. Résultat : beaucoup d’enfants passent entre les mailles du filet, et leurs difficultés se transforment en véritables handicaps sociaux, scolaires et émotionnels à l’adolescence puis à l’âge adulte.
Une étude récente sur les adultes diagnostiqués tardivement révèle l’ampleur des conséquences d’un repérage trop tardif :
- 96 % disent que cela a fragilisé leur estime d’eux-mêmes
- 96 % estiment que leur santé mentale a été affectée
- 81 % évoquent un impact négatif sur leur carrière et leurs relations
- 77 % reconnaissent des répercussions sur leur vie amoureuse
À l’école, ces enfants sont plus souvent exclus, redoublants ou en difficulté d’apprentissage. Les enseignants, insuffisamment formés, peinent à faire le lien entre comportement et trouble neurodéveloppemental.
Des parents à bout
Pour les parents, le TDAH non pris en charge, c’est souvent l’épuisement : surcharge mentale, conflits familiaux, isolement social, baisse de performance au travail… Et dans un système encore trop complexe à naviguer, beaucoup baissent les bras faute de savoir vers qui se tourner.
Le programme “Bien-être Enfant & Famille” de WPO : un accompagnement global
Pour répondre à ces enjeux, le programme Bien-être Enfant & Famille de Workplace Options propose un accompagnement personnalisé aux familles confrontées à des troubles émotionnels, comportementaux, scolaires ou développementaux chez l’enfant.
Basé sur une approche pluridisciplinaire, ce programme allie :
- Entretiens cliniques pédiatriques et parentaux
- Coaching éducatif et familial
- Soutien psychologique régulier
- Orientation vers des spécialistes adaptés
Les familles peuvent ainsi être aidées pour :
- Mieux gérer l’anxiété ou la dépression de leur enfant
- Traverser des événements de vie difficiles (séparation, deuil…)
- Favoriser la confiance scolaire et sociale de l’enfant
- Trouver des experts (neuropsychologues, pédopsychiatres…)
- Consolider les repères familiaux et les routines du quotidien
“Le TDAH, ce n’est pas juste un enfant qui gigote ou qui ne se concentre pas,” rappelle la Dre Jasmeen Kaur Malhotra, directrice des soins cliniques enfants & adolescents chez WPO. “C’est un trouble qui touche l’impulsivité, la gestion des émotions, l’organisation mentale… Il affecte l’enfant, bien sûr, mais aussi l’équilibre émotionnel du parent. D’où l’importance d’un soutien à la fois clinique, éducatif et humain.”
Comment ça fonctionne ?
- Évaluation clinique initiale – Un psychologue spécialisé identifie les besoins spécifiques de la famille.
- Plan d’accompagnement personnalisé – Combinant soutien parental, psychothérapie infantile et ressources ciblées.
- Suivi dans la durée – Des coordinateurs assurent un lien continu et une évolution adaptée du dispositif.
Ce dispositif structuré mais flexible permet aux familles d’agir dès les premiers signes de trouble de l’attention ou d’impulsivité, avant que les conséquences ne s’installent durablement.
Les enfants développent des outils concrets pour mieux vivre avec le TDAH. Les parents apprennent à gérer le stress, poser un cadre rassurant, équilibrer leur vie pro/perso, et renforcer leur rôle éducatif.
Et surtout, grâce à une orientation vers les bons professionnels, les familles évitent les errances diagnostiques et retrouvent confiance dans leur rôle de parent.
Prendre soin de l’enfant, c’est aussi prendre soin du salarié
En France, environ 5 à 7 % des enfants seraient concernés par un TDAH, selon les estimations, et ce chiffre pourrait être sous-évalué. Un diagnostic précoce, un accompagnement bien structuré, et une école inclusive peuvent tout changer.
Quand on sait que de plus en plus de salariés sont aussi parents, proposer un soutien ciblé sur ces problématiques n’est pas un “plus” : c’est une nécessité. En intégrant le programme Bien-être Enfant & Famille à leur politique RH, les employeurs envoient un signal fort : celui d’un environnement de travail qui comprend les réalités de la parentalité et agit pour le bien-être durable de ses collaborateurs.
Un enfant soutenu, c’est un parent apaisé. Un parent apaisé, c’est un salarié plus disponible, plus engagé, plus serein.
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