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  • 15 juillet 2021
  • 3 ans

Pourquoi il faut encore plus miser sur le bien-être des salariés en sortie de crise ?

Christian Mainguy

Alors que les Français retrouvent le moral avec la fin du confinement et qu’ils redécouvrent le plaisir du vivre ensemble, et que les injonctions au télétravail sont levées, il serait tentant de baisser la garde sur l’accompagnement des salariés.

Si pendant les premiers mois de la pandémie, on a pu assister à un élan sociétal spontané vers le prendre soin, avec des « comment ça va ? » sincères et sources d’échanges authentiques ; avec le reflux de la pandémie, le risque est de moins s’intéresser à la santé psychologique des collaborateurs, au moment où ceux-ci en ont Le plus besoin. Les indicateurs sur la santé mentale des Français sont en effet là pour nous rappeler que si les risques d’infections par le COVID 19 s’estompent, la situation sur le front de la santé mentale reste préoccupante. À tel point que l’on parle d’une quatrième vague qui serait celle de la santé mentale. De quoi appeler à une plus grande vigilance dans la prévention des risques psychosociaux. Selon les statistiques récentes de Santé Publique France, 19 % des Français souffrent d’un état dépressif, soit +9 points par rapport au niveau hors épidémie, et 21 % souffrent d’un état anxieux, soit +6 points par rapport au niveau hors épidémie, et 64 % déclarent des problèmes de sommeil au cours des 8 derniers jours, et pas moins de 8,5% des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année, soit plus de + 4 points par rapport au niveau hors épidémie.

Notre expérience, tant en France qu’à l’international, montre que l’utilisation des services d’assistance psychologique est fortement liée à la communication sur les dispositifs mis en place et à la mobilisation des parties prenants : services RH, services de santé au travail et les IRP. Notre recommandation relève de l’incantation : « communiquez, communiquez, communiquez » via les multiples moyens de communication disponibles (mails – intranet – réseaux sociaux d’entreprise – campagnes thématiques sur Le bien-être des collaborateurs). Les applications via les smartphones permettent désormais de toucher à des publics nomades, dispersés, de les sensibiliser et de les inviter à se faire accompagner.

La pandémie a permis de lever le tabou sur la santé mentale des salariés. On n’aura jamais autant parlé de santé mentale au travail. Le sujet est désormais abordé plus fréquemment pour des situations individuelles ou collectives. Les managers sont confrontés quotidiennement à des situations individuelles qui doivent être gérées. Il est important de continuer à Les former à l’identification des signaux faibles de mal être et de désengagement, à l’intervention et au soutien des collaborateurs en difficultés. Ceux-ci ont consenti beaucoup d’efforts d’adaptation et expriment un fort besoin de reconnaissance. L’encadrement est encore plus primordial avec des salariés en quête de sens et de perspectives.

Sur le plan organisationnel, nous recommandons de mener des enquêtes de résilience organisationnelle en sortie de crise pour donner l’opportunité aux collaborateurs de s’exprimer sur leurs attentes, mesurer les risques et notamment le niveau de stress.

L’occasion aussi de relancer Le dialogue social. Les nombreux sondages montrent que la majorité des salariés est en faveur d’un mix entre présentiel et télétravail et qu’ils recherchent des bureaux plus conviviaux, pour favoriser les échanges et la créativité. Alors qu’ils ont vécu des changements rapides et majeurs avec parfois des modèles économiques en rupture, attention toutefois à ne pas en rajouter de nouveaux.

Si le flex office séduit de plus en plus d’organisations, en permettant de réduire les surfaces de bureaux, il peut générer de l’insécurité émotionnelle, au moment où le collectif de travail est déjà fragilisé.

Enfin, il sera difficile de faire l’impasse sur des situations particulière et notamment sur le cas de personnes qui ont été en arrêt de travail de longue durée et pour qui les reprises sont encore plus compliquées. En effet, l’un des facteurs de succès de la reprise, après un arrêt de travail repose sur le collectif de travail, or celui-ci a été fragilisé. D’autre part, dans un contexte de surchauffe de certaines activités, le risque existe de faire l’impasse sur l’adaptation de la charge de travail pour ces personnes qui ne peuvent pas revenir à 100 % de leur capacité.

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